Recherche par lecteur : Marc Jehouda
3 résultats.
Durée : 2h. 16min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 35708
Résumé:"C'est quand cette pièce est finie, qu'elle commence ; que Motel, le tailleur, Arnold, le coiffeur, tous les autres, tournent en nous à l'idée fixe ; nous cherchons à deviner leur passé, leur avenir ; et chacun de leurs gestes connus ou inconnus fait lever des questions sur l'antisémitisme, la France, Israël, le théâtre, ainsi de suite à l'infini." Michel Cournot (1974)
Durée : 2h. 1min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 35706
Résumé:Le théâtre de Ghelderode est une oeuvre dramatique étrange, parfois brûlante, et qui porte en toutes ses parties la marque de l'extraordinaire personnalité de son auteur. Michel de Ghelderode, né en 1898 à Ixelles (Brabant), mort en 1962 à Bruxelles, a commencé à écrire pour le théâtre à la fin de la guerre de 1914, et a clos son expérience dramatique à la veille de celle de 1939. Son oeuvre se compose d'une cinquantaine de pièces d'une truculence et d'une verve toutes flamandes. Leur violente jeunesse défie le temps. Ecrites par un Flamand de langue française, elles mettent en scène, dans une langue forte et savoureuse, les démons et les saints qui hantaient les rêves de la Renaissance flamande : moines bons et mauvais, bourreaux, rois fous, seigneurs pervers, populace croyante et fière ; mais, aussi, l'homme d'aujourd'hui, partagé, déchiré, tiré à hue et à dia, à Dieu et au diable.
Lu par : Marc Jehouda
Durée : 3h. 4min.
Genre littéraire : Littérature fantastique
Numéro du livre : 32293
Résumé:«Vous voyez la montagne, ces collines pareilles à des vagues ; vous voyez des bois et des vergers, le grain mûr des champs, les prairies qui dévalent jusqu'à la rivière. Vous me voyez debout à côté de vous ; vous entendez ma voix. Mais je vous dis, moi, que toutes ces choses - oui, depuis l'étoile qui vient de s'allumer au ciel, jusqu'au sol que nous éprouvons du pied -, je vous dis que tout cela n'est que du rêve et des ombres, les ombres mêmes qui nous voilent le monde réel. Il y a un monde réel ; mais il est sous cet éclat et sous ces visions, [...] derrière tout cela comme si un voile nous le cachait. Je ne sais si jamais un être humain a soulevé ce voile ; mais je sais que cette nuit, et devant vous et moi, Clarke, il le sera pour d'autres yeux. Peut-être trouverez-vous tout ceci étrange, insensé même : étrange, soit, mais réel ; et les anciens savaient ce que c'est que "lever le voile". Ils appelaient cela voir le dieu Pan.» Pour que le voile se déchire devant le «grand Pan», le Dr Raymond va user du scalpel et rien moins qu'inciser le cerveau de Mary, sa protégée. Cette opération chirurgicale renvoie-t-elle seulement à l'une de ces spectaculaires expériences dont raffola le XIXe siècle, à la fois scientiste et spirite ? Ou bien s'agit-il de convoquer quelque chose de plus archaïque et autrement plus redoutable - de questionner notre capacité à soutenir le regard de la divinité ? C'est de toute façon l'effroi qui est au rendez-vous : au drame de la jeune Mary va succéder une longue série d'événements aussi troublants que terribles.